Dans le feu de l’action

La Bourse de New York (NYSE) est de loin la plus grosse au monde. Les échanges journaliers peuvent se monter à 170 milliards de dollars, alors que le total des capitalisations des compagnies enregistrées sur la NYSE dépasse les 14 trillions de dollars. Comme vous pouvez l’imaginer, les évènements quotidiens peuvent atteindre des sommets.

Dans les années soixante, une poignée de « yippies » audacieux ont mis en œuvre un coup d’éclat à la Bourse de New York. Alors qu’une nuée de courtiers passaient des ordres pour des millions de dollars, ces individus ont grimpé calmement jusqu’à un point avantageux surplombant les « traders » frénétiques. Ils ont attirés l’attention de tous d’une voix forte et ont déversé des poignées de faux billets ! Quand les personnes ont vu ce spectacle surprenant, il s’ensuivit une véritable cohue parce qu’ils s’en prenaient les uns aux autres violemment pour s’emparer de la monnaie, tout en laissant de coté leurs négociations lucratives ! C’était inconcevable, il n’y avait pratiquement aucun bénéfice financier à leur petite bousculade, et tout de même la simple vue d’argent physique les a complètement captivé. Pendant ces quelques instants, leur intelligence supérieure les avaient quittés. Lorsqu’ils ont compris la supercherie, ils sont vite retournés à leurs affaires dans un effort désespéré de compenser leurs pertes.

Le monde est empli de tentations. Une analyse de sang froid confirmera leur inutilité ultime ainsi que leur incapacité à nous procurer ce que nous désirons réellement. Malheureusement, dans le feu de l’action, de telles tentations sont pratiquement irrésistibles. L’opportunité d’une satisfaction immédiate nous capture le mental. L’impulsion intérieure semble trop intense à maitriser. Nous savons que cela sera une erreur, mais il nous manque la force intérieure pour dire « non ».

L’épisode comique de la Bourse nous enseigne une leçon intemporelle: se laisser aller à des tentations vides, sans substance résulte dans le sentiment de frustration, ou de se tromper, dans tous les cas dans une dévalorisation de nous-même. De plus, simultanément nous négligeons et endommageons notre progression dans la vie qui est bien plus valable, durable et satisfaisante. La nécessité de s’abstenir d’un plaisir immédiat pour atteindre quelque chose de plus grand est valable dans toutes les sphères de la vie, aussi bien matérielle que spirituelle. La Bhagavad-Gita offre une variété de solutions à ceux qui veulent éviter les tentations pour obtenir un bien être à long terme. Apprendre cet art vous en coûtera :

La conviction : être convaincu à propos des grandes choses que vous voulez, et de pourquoi elles nécessitent une certaine discipline et une maîtrise de soi. L’intelligence et la clarté créent la conviction et la force intérieure.

L’ouverture : sans tenir compte de la réussite ou de l’échec, s’ouvrir à un ami et demander son conseil, son soutien, sa guidance ou son feed-back. L’honnêteté va faire croître votre intégrité.

La sécurité : évitez les situations provoquantes, les personnes ou mentalités qui puissent compromettre vos principes. Ne vous engagez pas dans des batailles sans nécessité.

Le goût : s’efforcer d’expérimenter une « meilleure vie », et solidifier vos résolutions en ressentant le bienfait de vos modérations. Rediriger votre conscience vers quelque chose de progressif, pure et inspirant, cela donnera un « goût supérieur ».

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